jeudi 28 janvier 2016

good year

inter syndicale 44 NDDL


Unité syndicale contre l’aéroport ! « Notre-Dame-des-Landes : un entêtement coupable » – déclaration de la CGT, FSU et Solidaires


Nous reproduisons ci-dessous une déclaration commune, publiée aujourd’hui, des syndicats de Loire-Atlantique sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
CGT, FSU et Solidaires réclament, ensemble pour la première fois, la fin des procédures d’expulsion, l’arrêt de la répression contre les militant-e-s et le lancement d’une nouvelle étude.
Par ailleurs, la CGT 44 a annoncé il y a quelques jours un débat public, dont la date n’est pas encore fixée.
NOTRE-DAME-DES-LANDES : un entêtement coupable
En Loire-Atlantique et de la région des Pays de la Loire, la CGT, la FSU et Solidaires ont porté une appréciation négative face au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Elles l’ont fait à partir d’une approche essentiellement syndicale et environnementale. Les trois unions départementales entendent se positionner à partir d’une entrée syndicale capable d’appréhender un intérêt général soucieux de développement soutenable, de qualité de vie et de travail.
Sous la pression du groupe Vinci, et des lobbies patronaux particulièrement actifs, le gouvernement a choisi en fin d’année 2015 de relancer ce projet d’aéroport. Les déclarations obstinées du premier ministre ne font que confirmer une vision en trompe l’oeil de la modernité. Cette annonce, en pleine préparation et déroulement de la COP 21, a ainsi alimenté des conceptions et logiques principalement productivistes ou de prestige. Le projet Notre Dame des Landes, voulu comme une vitrine du Grand Ouest fait l’impasse sur l’optimisation pourtant possible de l’actuel aéroport de Nantes Atlantique à Bouguenais.
Notre Dame des Landes s’inscrit dans un vaste meccano d’aménagement de la métropole nantaise. La fermeture de Nantes Atlantique ouvrirait un considérable marché immobilier aux promoteurs sur l’agglomération nantaise. Le prétexte de reconstruction très controversée du CHU sur l’île de Nantes est mis en avant pour entreprendre les travaux. Les friches industrielles font l’objet de spéculations juteuses (plusieurs milliards d’euros d’enjeux). La reconversion industrielle du bassin nantais en serait aussi accélérée au profit du tertiaire et des nouvelles technologies (pôle « Jules Verne »).
Désindustrialiser le sud Loire nantais accentuera le déséquilibre des activités sur l’agglomération. Les franchissements de la Loire seront encore plus problématiques. Faire miroiter une montée en puissance autour du fret aérien ne tient pas l’argumentation dans un pays où tout est organisé à partir de Roissy. Les conséquences en termes de transport routier, d’aménagement ferroviaire, de coûts énergétiques et de pollutions induites ne sont pas sérieusement étudiées. Quant à l’emploi, contrairement aux affirmations il n’a rien de garanti en termes de progression. Il dépendra largement des délocalisations inévitables touchant aussi bien l’agglomération nantaise que celle de Rennes, voire d’Angers. Economiquement, ce projet néglige de s’inscrire dans une approche globale intégrant le devenir des énergies fossiles, les conséquences multiples d’artificialisation des espaces ruraux et des terres par les ouvrages qu’il nécessite. Notre Dame des landes répond à une vision en déphasage avec la manière de penser une économie respectueuse de l’environnement et des hommes.
En Pays de la Loire, relayant les positions patronales et des décideurs économiques, la nouvelle majorité régionale fait bloc avec Matignon pour évacuer la ZAD et commencer les travaux. Agissant pour le compte de l’Etat le groupe Vinci, demande à la justice de faire évacuer les quatre derniers agriculteurs et les 11 familles qui vivent encore sur le
site. De fortes astreintes destinées à les ruiner, la confiscation des cheptels et du matériel agricole sont en jeu.
Contrairement à son engagement, le gouvernement le renie et veut engager les expulsions sans attendre l’issue de tous les recours en suspens. Il s’agit là d’une trahison supplémentaire.
Les UD CGT, Solidaires et FSU de Loire-Atlantique demandent :
– qu’il ne soit procédé à aucune expulsion ni expropriation sur la ZAD. Tous les recours déposés doivent être traités et recevoir décision de justice.
– qu’une étude indépendante sérieuse soit menée pour étudier les avantages et inconvénients du maintien en exploitation de Nantes Atlantique.
– qu’il soit mis un terme aux arrestations de manifestants, confiscations d’engins agricoles, véhicules et permis de conduire qui relèvent de la criminalisation du mouvement social
L’Etat et le pouvoir politique n’ont pas le droit de confondre l’ordre républicain et la recherche délibérée de l’affrontement.
           SAINT LAURENT  dimanche 31 janvier 2016


              Second tour des élections municipales

     Votez liste entière " vivre ensemble à Saint Laurent"
        avec la participation du NPA Bear Gwengamp

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NDDL



nous garderons notre-dame-des-landes! (npa)


2012-11-30notre-dame-des-landes

Nous sommes tout.e.s des habitant.e.s de Notre-Dame-des-Landes

Onze familles sont condamnées à être expulsées des maisons et des terres où elles vivaient pour certaines depuis des générations. Huit d’entre elles ont un délais de deux mois jusqu’au 26 mars, mais pour les autres et pour les quatre fermes, l’évacuation peut intervenir n’importe quand.
Ce jugement est révoltant, mais en refusant l’astreinte financière de 200 à 1000 euros par jour réclamé par AGO (Aéroport du Grand Ouest… une filiale de Vinci), il remet la décision directement dans les mains du gouvernement. C’est à lui de choisir d’entamer, ou non, l’épreu- ve de force. C’est à lui de décider de faire procéder aux expulsions, en sachant qu’il se heur- tera à une résistance déterminée, organisée, unie, et extrêmement populaire dans la région, le pays et au-delà. Le pari est risqué, il s’y est déjà fracassé à l’automne 2012 quand il avait voulu vider la ZAD par la force.
Cette résistance tient en échec le projet depuis 40 ans. Elle refuse de céder devant bétonnage et le profit, s’oppose aux élus de droite ou socialistes dévoués au productivisme, acquis au toujours plus grand, plus vite, plus polluant. C’est une lutte pour les terres agricoles, pour la biodiversité, pour des emplois durables et une vraie démocratie. Une lutte contre l’aéroport et son monde, celui du capitalisme. Le combat de toute une population, unissant paysanNEs et habitantEs, mêlant les générations et les façons de lutter. Une lutte qui en elle même est un superbe démenti au slogan des tenants de l’ordre capitaliste selon lesquels il n’y aurait pas d’alternative.
Les manifestations, à Nantes et ailleurs au cours des dernières semaines, ont montré que malgré la répression, la détermination est intacte. Et un nouveau rendez-vous est donné sur la ZAD ce week-end, et une grande manifestation appelée le 27 février.
Valls et Hollande pensent qu’ils peuvent nous infliger défaites sur défaites sur tous les terrains, ajouter la régression démocratique à la régression sociale, parader à la COP21 et encourager les pires projets destructeurs… Montrons-leurs qu’ils se trompent ! Pour le bocage et celles et ceux qui y vivent, pour les vaches et le campagnol amphibie, pour les salariés de l’aéroport actuel, pour nos vies qui vaudront toujours plus que leurs profits, touTEs ensemble, nous garderons Notre-Dame-des-Landes !         
 Christine Poupin


* Paru dans l’Hebdo L’Anticapitaliste – 321 (28/01/2015) :
https://npa2009.org/actualite/ecologie/nous-sommes-toutes-des-habitantes-de-notre-dame-des-landes

mercredi 20 janvier 2016

Guingamp. Des salariés de l'Ehpad de l'hôpital sont en grève

 
  • Une trentaine de salariés de l'Ehpad public distribuait des tracts au rond-point de l'hôpital de Guingamp pour protester contre la nouvelle organisation prévue par la direction. Une trentaine de salariés de l'Ehpad public distribuait des tracts au rond-point de l'hôpital de Guingamp pour protester contre la nouvelle organisation prévue par la direction.

    • Ce mardi après-midi, une trentaine de salariés de l'Ehpad de l'hôpital de Guingamp se sont mobilisés pour manifester leur mécontentement concernant leur nouvelle organisation.

      À l'appel de la CGT, une trentaine de salariés de l'Ehpad de Guingamp se sont retrouvés ce mardi 19 janvier, à 15 heures, devant Ti-Nevez, l'une des trois résidences de l'hôpital. Ils ont ensuite distribué des tracts au rond-point de l'hôpital, avant de faire le tour des services. Il s'agissait de signifier leur mécontentement à la direction, concernant leur nouvelle organisation de travail.

      « Faire aussi bien en moins de temps »

      Le directeur de l'hôpital souhaite modifier le temps de travail des aides-soignants à l'Ehpad pour s'aligner sur celui des autres aides-soignants de l'hôpital : c'est-à-dire passer d'une base de 8 heures de travail par jour à 7 heures 30. La CGT rapporte que le directeur « a estimé que l'on pouvait faire aussi bien en moins de temps auprès des résidents ».
      Un point de vue que ne partage pas le syndicat : « Il est impossible de garantir des soins de qualité en restructurant sans moyen supplémentaire ». Réponse de Richard Rouxel : « Cela les honore de se soucier de se demander comment est-ce qu’ils pourront assurer la même qualité de soin. C’est pour cela que nous sommes actuellement en négociation. »

      Un nouveau mouvement de grève mardi prochain

      Un nouveau débrayage est prévu mardi prochain, 26 janvier, dans le cadre d'un mouvement national.
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      vendredi 15 janvier 2016


      nddl


      Le Comité NPA de Bégard – Guingamp appelle à participer au
      Rassemblement du samedi 16 janvier 2016 à 11h00, place du Vally.

      Rassemblement à l’initiative du Collectif de soutien aux opposants à l’aéroport de Notre Dames des Landes.
      Le gouvernement menace d’entamer effectivement l’expulsion des occupants de la Zad, agriculteurs/trices historiques de Notre-Dame-des-Landes. Depuis l’automne, il a lancé des appels d’offre pour des travaux sur la Zad.
      Les agriculteurs/trices sont assignés en « référé expulsion » pour le 13 janvier. Vinci demande l’expulsion immédiate des habitantEs, avec une astreinte financière de 200 à 1000 € par jour et mise sous séquestre des biens et cheptels. C’est par la pression financière sur ses occupantEs historiques que le gouvernement tente de commencer à vider la Zad. Un avis d’expulsion politique.
      Avec l’état d’urgence, Valls le va-t-en-guerre, l’incendiaire, comptait étouffer toute contesta- tion. Peine perdue s’agissant des opposants à l’aéroport qui ont manifesté en convoi de tracteurs et vélo jusqu’à Paris malgré les menaces policières, défilé à Nantes lors de la COP 21 malgré les interdictions, manifesté contre l’état d’urgence lui-même.
      Le NPA appelle, avec la Coordination des opposants et d’autres composantes de la lutte, à une mobilisation le 16 janvier. Partout la mobilisation grandit contre les projets inutiles ou dangereux comme le permis minier de Lok Envel plus près de nous.

      NPA Bear Gwengamp

      jeudi 14 janvier 2016

      bvonline 14 janvier

      Élections Municipales de Saint-Laurent : Liste "Vivre ensemble à Saint-Laurent"


      Date de l'évènement: 
      Dimanche, 24 Janvier, 2016
      Pays de Bégard - Saint-Laurent

      Dimanche 24 janvier (2016), à Saint-Laurent, aura lieu le premier tour de l'élection municipale rendue obligatoire par la démission de cinq conseillers de la liste majoritaire "Agir à Saint-Laurent", dont deux adjoints au maire, Annie Le Gall. De fait,
      ...
      ... le Sous-Préfet convoque les électeurs les 24 et 31 janvier prochain pour reconstituer le Conseil Municipal.
      Trois listes sont en lice, dont la liste menée par Sylvain Marellec, depuis élu au poste d'adjoint au maire (9 voix pour et une voix contre), faute de candidature de la part de la liste majoritaire.
      Les candidats aux postes de conseillers municipaux de ladite liste - "Vivre ensemble à Saint-Laurent" - sont les suivants : Isabelle Le Roux-Le Bihan, 37 ans, présidente d'association sur la commune et assistante maternelle, Anne-Laure Queuffeulou, 30 ans, technicienne en intervention sociale et familiale, Ludovic Guyader, 37 ans, chef d'équipe TP, Jean-Pierre Jegou, 61 ans, commerçant et Thierry Perennes, 62 ans, retraité de la fonction publique de l'État, ancien conseiller municipal de 1989 à 1995 puis adjoint au maire de 1995 à 2001. "Notre préoccupation principale concerne les finances locales, précise Thierry Perennes. Nous observons que gouvernement, conseil départemental, conseil régional et communauté de communes réduisent les dotations communales ou orientent les projets en en finançant certains et d'autres pas [...] Aucune décision engageant l'avenir de la commune ne doit être prise sans la consultation de la population, sous toutes formes à déterminer, y compris le référendum [...] Nous souhaitons que l'avenir de notre commune se discute dans notre mairie, pas ailleurs…". Le premier point du plan d'actions proposé vise la mise en place d'un site internet "pour relayer nos initiatives et nos prises de décision", ainsi qu'un bulletin du groupe, en sus des publications municipales décidées par le Conseil Municipal. Les autres préoccupations du groupe, au niveau communal, sont la consolidation de l'école publique, "atout indispensable pour l'avenir de notre commune" et la préservation du patrimoine communal : salle des fêtes, commerce, église. Il est par ailleurs opposé à tout investissement nouveau sur le site du Palacret.

      Publié par BVONLINE,site d'info du pays de Bégard

      vendredi 1 janvier 2016

      SAINT LAURENT BEGARD

      ELECTIONS MUNICIPALES PARTIELLES
      dimanche 24 et 31 janvier 2016

                 Les électrices et électeurs de la commune sont convoqués pour procéder à l'élection de cinq conseillerEs municipaux suite aux cinq démissions intervenues depuis le début du mandat.
      Le conseil municipal compte 15 conseillers la population dépassant légèrement 500 habitants.

      Nouvellement présent sur le secteur de Bégard et Guingamp, le NPA a négocié avec la liste minoritaire
      ( quatre éluEs) une participation sur la lite citoyenne" vivre ensemble à Saint Laurent".
      Cet accord a été discuté suite à une proposition de programme à l'initiative du NPA.
      La liste en cours de constitution ayant réservé d'emblée une place à notre candidat.Le travail en commun se poursuit et va déboucher sur un tract en quatre pages qui servira de base à la campagne.

      Le candidat du NPA sera Thierry PERENNES, qui fut candidat aux élections départementales sur le canton de BEGARD. Notre score sur la commune de Saint Laurent a atteint 29% à cette occasion.

      Communiqué du comité NPA Bear Gwengamp

      NNDL