samedi 9 décembre 2017

La fusion, au 1e r janvier, du comité de services aux personnes, d'Adsevel et des structures de Bourbriac, Bégard puis de Belle-Isle-en-Terre six mois après, inquiète les quelque 200 salariés concernés. « Oui cette fusion pose question, contrairement à ce que prétendent les directions et les élus. On veut rétablir la vérité », s'indignent les représentants des personnels, soutenus par la CGT, réunis jeudi soir dans les bureaux de l'union locale. « Ces 200 emplois sont souvent des emplois peu payés, précaires et à temps partiel. S'ils n'étaient pas occupés par des femmes, les choses se seraient peut-être passées autrement... Les salariés sont inquiets car ils ne savent pas de quoi leur avenir sera fait. La fusion est l'antichambre de la privatisation des services. Cela va aboutir à une qualité de service réduite et du personnel payé moins cher ». À trois semaines de la fusion, « on ne sait pas vraiment si nos élus se rendent vraiment compte de la situation. La fusion, tel que c'est parti, va se dérouler dans des conditions catastrophiques. On nous avait dit que ça ne changerait rien. Or, il y a eu trois départs de personnels administratifs à Bourbriac, deux démissions à Bégard et deux autres à Guingamp, parce qu'on leur imposait un nouveau lieu de travail ».

Une entrevue sollicitée auprès de la GP3A


Le mouvement de grève, le 20 octobre, à Guingamp, n'a pas suffi. Les salariés n'entendent pas relâcher la pression. Ils envisagent une nouvelle action jeudi, à Bourbriac, lors de la prochaine réunion en vue de la fusion. « On veut être entendus. On souhaite rencontrer le président de la GP3A (communauté de communes). On est prêts, pour cela, à chiffrer nos propositions ».

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/aide-a-domicile-soutenus-par-la-cgt