jeudi 19 avril 2018

19 avril

OUEST FRANCE

Guingamp. Des manifestations à la chaîne ce jeudi

Certains en ont profité pour faire passer quelques messages.
Certains en ont profité pour faire passer quelques messages. | Ouest France
La journée de mobilisation des syndicats de la CGT, FSU et Solidaires a rassemblé 180 personnes, ce jeudi, sur le parvis de la gare de Guingamp (Côtes-d’Armor). Quelques heures après un débrayage des employés communaux, à la mairie.
Les manifestants ont afflué tardivement devant la gare de Guingamp. Prévue à 18 h, la mobilisation des syndicats de la CGT, FSU et Solidaires n’a pas réuni autant de monde que lors du précédent mouvement avec les retraités. « L’appel a été tardif et nous sommes pris de partout, on ne sait plus où donner de la tête », s’exclame Thierry Pérennes, un des secrétaires  de l’union locale CGT de Guingamp.
Les manifestants sont arrivés au compte-goutte sur le parvis de la gare. | Ouest France
Au fur et à mesure, le nombre de manifestants a gonflé pour atteindre les 120 personnes. Après les discours d’une salariée de l’entreprise Socopa, à Grâces, d’un cheminot et d’une aide-soignante de l’hôpital de Guingamp, la foule a pris la direction de la place du Vally. Encadrés par les gendarmes, les manifestants ont fait le tour du roind-point avant de retourner sur le parvis de la gare.

Solange Le Cam, déléguée syndicale centrale CGT de la branche Socopa, dans le groupe Bigard, a pris la parole après la journée de débrayage. | Ouest France

« Voté à l’unanimité avec les syndicats »

Plus tôt dans la journée, vers 10 h, ce sont les employés communaux qui manifestaient. Ils étaient une vingtaine dans le hall de la mairie. Près d’une centaine, sur environ 120 employés, a signé une pétition exprimant les revendications du personnel.
« Nous avons ouï-dire qu’il y avait un malaise des salariés donc nous avons lancer le mouvement », déclare Jean-Michel Lemée, membre du bureau de la CGT.
Un débrayage des employés municipaux avait lieu à la mairie de Guingamp. | Ouest France
« Depuis que Noël Le Graët n’est plus maire, on n’a rien eu, ajoute un employé. Il y a un gel des salaires et les primes n’augmentent pas. »
Ces revendications ont toutefois surpris le maire, Philippe Le Goff : « Le Rifseep (régime indemnitaire des fonctionnaires de l’État) a été voté à l’unanimité avec les syndicats… Il y a eu une évolution des salaires avec une revalorisation du point d’indice de deux fois 0,6 % en 2016 et 2017. »